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— La France & le Sacré Cœur

Depuis les Veillées pour la Famille des 23 mars & 25 mai 2013, La Vaillante s'est attachée à prier pour La France à la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre - Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique & de la Miséricorde Divine. Le 25 mai 2013, le Père Bernard Peyrous (auteur de Connaître & aimer son pays, & postulateur de la cause de béatification de Marthe Robin) nous rappelait la vocation de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, le Vœu National pour laquelle elle a été construite : prier pour la France. Depuis 40 ans, on n'avait prié pour la France aussi ardemment, "grâce" aux lois à l'encontre de la famille actées en 2013.
Aussi, voici la première chose importante que je vous communique sur cette page : tous les jeudis, à 18h30, est célébrée une messe pour La France à la 
Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, en présence du Recteur & des Bénédictines, et précédée des Vêpres, à 18h. La litanie des Saints de France
en assurant la transition. (c'était le cas en 2013-2014) 

Carte La France du Sacré Cœur.jpg Carte tirée de l'ouvrage La France et le Sacré Cœur
du P. Victor Alet de la Compagnie de Jésus
Paris, D. Dumoulin et Cie, Imprimeurs-Éditeurs, 1892
Cinquième édition


Extrait
 

«          Par sa nature et par sa vocation la France était prédestinée à posséder d'une manière spéciale et plus intime le Cœur royal de son Christ.

Ce Cœur de Jésus-Christ est le foyer et le symbole de son amour : amour ardent, généreux, magnanime jusqu’à la mort. Or, c’est l’amour surtout, qui parle à l’âme française. On ne gouverne guère le Français par la seule force ; on ne le fait pas agir ou combattre par contrainte : bientôt il brise le joug, et foule aux pieds son tyran quel qu’il soit. Au contraire, prenez-lui le cour ; passionnez-le pour un noble but, pour une idée désintéressée, montrez-lui l’exemple du sacrifice, qu’il se sente aimé : il n’est pas d’effort qu’on puisse obtenir de lui, son élan est irrésistible, son courage indomptable ; son dévouement ne connaît plus de bornes.

Aussi, dès que Jésus-Christ, dans sa beauté et son amour, se fut révélé à Clovis, et que les francs, d’enthousiasme, eurent conclu avec lui au baptistère de Reims leur pacte d’alliance, il s’établit entre la France et son divin Roi un courant de mutuelle confiance, un perpétuel échange de faveurs et de services, une étroite solidarité d’intérêts et d’aspirations, tels que l’histoire d’aucun peuple n’offre rien de comparable. Voilà ce qui devait amener, dans le cours des âges, une manifestation de plus en plus éclatante du Sacré Cœur de Jésus, manifestation qui atteint aujourd’hui son apogée [nous sommes en 1892], et dont nous espérons pour notre pays des bienfaits toujours plus magnifiques.

Le Père Félix[i] a bien mis en lumière ces providentielles harmonies entre le Cœur de Jésus et la nature et les destinées de la France. Ce que Notre-Seigneur attendait, avant tout, du peuple qu’il choisirait pour lui donner son divin Cœur, à la charge d’en propager le culte et d’en affermir le règne, c’était une puissance de prosélytisme capable de tous les dévouements. Or, où a trouver plus prompte, plus irrésistible, que dans notre patrie ? Le Français est d’une nature tellement expansive, qu’une fois en possession d’une idée, bonne ou mauvaise, il est tourmenté du besoin de la communiquer. La semence qu’il a reçue, semence de vie ou de mort, il faut qu’il la confie à tous les souffles qui passent, pour la disperser au-delà de ses frontières. Ne lui demandez pas de garder pour lui la vérité ou l’erreur dont il est dépositaire : non, il faut qu’avec lui on adore, ou qu’avec lui on blasphème ; et que, selon la nature des dons qu’il présente au monde, il en devienne le sauveur ou le fléau. L’apostolat du bien, le prosélytisme du mal, c’est sa passion, c’est sa vie. Et pour servir ce besoin d’expansion, le Français possède un merveilleux organe, une langue nette et précise, lumineuse et persuasive, envahissante et dominatrice, dont tous, amis et ennemis, subissent l’ascendant. 

Cathédrale StÉtienne Bourges 18.jpgVitrail Baie 6 Cathédrale Saint Étienne de Bourges (18) 

Il faut compléter ces réflexions en replaçant dans leur glorieux cadre historique les révélations de Paray-le-Monial. C’est qu’en effet, à cette influence du caractère et de la langue s’ajoutait alors la prépondérance irrésistible que la France tirait de sa situation politique. C’était l’apogée du grand règne ; la voix de Louis XIV était écoutée avec respect dans le conseil des rois ; il maintenait encore sur tous les champs de bataille la supériorité de ses armées, et ses flottent victorieuses portaient sur tous les rivages le prestige de nom français. Nos colonies étaient florissantes, nos missionnaires partout ! Au Canada et à Saint-Domingue, dans les Indes orientales et en Chine, dans les Échelles du Levant, la religion du grand roi était en honneur,  et à Stamboul même, le sultan avait des égards pour l’ambassadeur qui représentait la France. Enfin, dans toutes les factoreries de la Méditerranée, en Égypte et en Syrie, dans la Palestine et sur le mont Liban, dans toutes les îles de la Grèce, les Francs reprenaient l’influence que le temps leur avait enlevée, ils reconstituaient, au profit de leur patrie et de leur foi, les vieil héritage des croisades.

On conçoit dès lors que Notre-Seigneur ai fait à une cité française la révélation de son amour, et qu’il ait choisi pour évangéliste de son Cœur une Française, pour son premier apôtre un Français. Mais il voulut les prendre dans la vie religieuse : Marguerite-Marie, au sein d’un Ordre si éminemment français qu’on ne peut nommer ses fondateurs, François de Sales et Françoise de Chantal, sans faire résonner le nom même de la France, et Claude de la Colombière, membre de cette Compagnie de Jésus, qui, cosmopolite par son recrutement, n’en est pas moins française par sa naissance : Montmartre fut son berceau. »

 


[i] La France devant le Sacré Cœur, discours prononcé à Paray-le-Monial, le 20 juin 1873, dont nous donnons ici un résumé.

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Le Vœu National du Sacré Cœur de Montmartre, ste M-M. Alacoque

Marguerite-Marie 2.jpg

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre

Inscription sur un pilier de la Basilique :

Paray-le-Monial 1689

Extrait de la lettre CIV de sainte Marguerite-Marie Alacoque :

 

 



« Le Père Éternel voulant réparer les amertumes et angoisses que l'Adorable Cœur de son divin fils a ressenties parmi les humiliations et outrages de sa Passion veut un édifice où serait le tableau de ce divin Cœur pour y recevoir consécration et hommages. 
»

 

 La construction de cet édifice demandé par Dieu à la France a été décidée par un vote de l'ASSEMBLÉE NATIONALE

le 23 juillet 1873
à la majorité de 244 voix.

 

Vitrail Basilique du Sacré Cœur
de Montmartre

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Marguerite-Marie Alacoque et la sainte Eucharistie

Église St André Montreuil (93).jpg            « Qu’y a-t-il de plus obéissant que mon Jésus en la sainte Eucharistie ? où il se trouve à l’instant que les paroles sacramentelles sont prononcées, que le prêtre soit bon ou mauvais, ou quel usage qu’il en veuille faire, souffrant d’être porté en des cœurs souillés de péchés dont il a tant d’horreur. De même, à son imitation, il veut que je m’abandonne entre les mains de mes supérieures, quelles qu’elles puissent être, pour disposer de moi à leur gré sans que je témoigne la moindre répugnance, pour contraire à mes inclinations que cette disposition m’arrive, parce que je veux, toute ma vie, aller au rebours d’icelles, disant au fort de mes répugnances : Mon jésus a été obéissant jusqu’à la mort de la Croix, je veux donc obéir jusqu’au dernier soupir de ma vie, pour rendre hommage à l’obéissance de Jésus en l’hostie, dont la blancheur m’apprend qu’il faut être une pure victime pour lui être immolée, sans tache pour le posséder, pure de corps, de cœur, d’intention, d’affection ; et pour se transformer toute en lui, il faut mener une vie sans curiosité, d’amour et de privation, me réjouissant de me voir méprisée et oubliée, pour réparer l’oubli et le mépris que mon Jésus reçoit dans l’hostie.

            Mon silence intérieur et extérieur sera pour honorer le sien. Lorsque je parlerai, ce sera pour rendre hommage à cette parole du Père, ce Verbe divin qui est caché dans l’hostie.

            Lorsque j’irai prendre ma réfection, je l’unirai à cette nourriture divine dont il substante nos âmes dans la sainte Eucharistie, lui demandant que tous les morceaux soient autant de communions spirituelles qui m’unissent et me transforment toute en lui-même.

            Mon repos sera pour honorer celui qu’il prend dans l’hostie ; mes peines et mortifications, pour réparer les outrages qu’il reçoit dans la sainte hostie.

            J’unirai toutes mes oraisons à celles que le sacré Cœur de Jésus fait pour nous dans l’hostie ; de même, l’office divin, aux louanges que ce Cœur adorable y donne à son Père éternel, et en faisant la génuflexion, je penserai à celles que l’on lui faisait par dérision en sa Passion, et je dirai : Que tout fléchisse devant vous, ô grandeur de mon Dieu, souverainement abaissé dans l’hostie ! Que tous les cœurs vous aiment, que tous les esprits vous adorent et que toutes les volontés vous soient soumises ! Et en baisant terre, je dirai : C’est pour rendre hommage à votre grandeur infinie que je baise terre, en confessant que vous êtes tout, et que je ne suis rien. En tout ce que je ferai ou souffrirai, j’entrerai dans ce sacré Cœur pour y prendre ses intentions, pour m’unir à lui et pour demander son secours. Après chaque action, je l’offrirai à ce divin Cœur pour réparer tout ce qu’il y trouvera de défectueux, surtout mes oraisons.

            Lorsque je commettrai des fautes, après les avoir punies sur moi par pénitences, j’offrirai au Père éternel une des vertus de ce divin Cœur pour payer l’outrage que je lui aurai fait, afin d’acquitter ainsi peu à peu ma dette ; et le soir je mettrai dans cet adorable Cœur tout ce que j’aurai fait le jour, afin qu’il purifie ce qu’il y aura d’impur et d’imparfait dans mes actions, pour les rendre dignes de les lui approprier et de les mettre dans son divin trésor, lui laissant le soin de disposer de tout selon son désir ; ne me réservant que celui de l’aimer et le contenter, puisqu’il m’a fait entendre que je ne dois avoir de prétention en tout ce que je pourrai faire ou souffrir, l’ayant sacrifié au bien et en faveur de la Communauté.

            Après tout ce que je viens de dire, je frémissais de crainte de ne le pouvoir mettre en pratique, et comme j’allais à la sainte communion, il me fit entendre qu’il venait lui-même imprimer dans mon cœur la sainte vie qu’il mène en l’Eucharistie, vie toute cachée et anéantie aux yeux des hommes, vie de mort, de sacrifice, et qu’il me donnerai la force de faire ce qu’il désirait de moi. »

  

Marguerite-Marie Alacoque
« Retraite de 1684 » (1684)
in « Vie et œuvres de sainte Marguerite-Marie Alacoque » tome 2
Éditions Saint-Paul, 1991
    

Vitrail Saint-André de Montreuil (93)

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Hostie sainte.jpg

UNE ADORATION DE LA SAINTE EUCHARISTIE

 Dieu qui simplifies tout

simplifie-moi

Eucharistie

Offrande sainte de Dieu

Par laquelle je touche à Ta Présence

Rends-moi pure

Simplifie-moi

Hostie sainte sertie dans l’Ostensoir du Saint-Sacrement

Tu es l’Essence de ma foi

Sa fin et son commencement

Ô disque pur

Cœur de Dieu

Plexus solaire d’où rayonne l’Amour divin

Lumière-source de toute Miséricorde

Durée éternellement présente fixée à la Blancheur

Où le spectre entier des couleurs est résumé

Touché de Dieu inaltérable

Qu’aucune prière n’usera jamais

Cercle chéri de l’abnégation

Comblé de Toi qui demeure partout

Et que rien ne peut contenir

Ô Christ

Ta Passion est donnée en ce disque parfait

Le Sang et l’Eau de Ton Côté

Nourrissent sans cesse

Ton Corps saint

Corps du Christ pure offrande

Qui ne tarit jamais

Abreuve-moi

Laisse se répandre en moi l’eau éternelle du Baptême

Que chacun de mes membres et toute cellule

Vivent de Toi

Que mes organes et toute âme

Soient drainés de Toi

Que ma peau et tout muscle

Respirent en Toi

Par Toi et pour Toi

Que mon être entier exulte

Et s’accomplisse en Toi

Ô

Lettre parfaite

Imprononçable à mon cœur de femme

Ô

Toi que j’aime pourtant

Et aspire à aimer de toute mon âme

Ô Jésus

Dieu qui te fis lumière et chair

Verbe venu au secours de mon imperfection

Hostie sainte sertie dans l’Ostensoir du Saint-Sacrement

Sacré-Cœur de Jésus résumé en Cela

Tu m’attires à Ta Résurrection

Vers laquelle je tends tout mon être éploré

Laisse-moi toucher la frange du Salut

Laisse-moi goûter à la beauté de Ton Visage

Jésus !

 Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
sa. 12 avril 2014, veille des Rameaux
Sandrine Treuillard

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Coupole Sacré-Coeur Montmartre.jpg

Plaque de marbre aux lettres d’or gravée
Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre

 

« … Nous sommes à Montmartre,
dans la Basilique du Sacré-Cœur,
consacrée à la contemplation de l’amour du Christ
présent dans le Saint-Sacrement.

 

Ce mystère de l’amour du Christ, nous ne sommes pas
appelés à le méditer et à le contempler seulement :
nous sommes appelés à y prendre part. C’est le mystère
de la Sainte Eucharistie, centre de notre foi, centre
du culte que nous rendons à l’amour miséricordieux
du Christ manifesté dans son Sacré-Cœur, mystère qui
est adoré ici nuit et jour, dans cette Basilique, qui
devient par là-même un de ces centres d’où l’amour et
la grâce du Seigneur rayonnent mystérieusement
mais réellement sur votre cité, sur votre pays et sur
le monde racheté (…) »

 

Jean-Paul II au soir du dimanche 1er juin 1980

« Je vous confesse que cette visite est un instant
privilégié pour moi et pour toute ma vie.
 »

 

PapeJPII Montmartre.jpg

(Voir la Méditation intégrale du Pape Jean-Paul II

Canonisation du 27 avril 2014,
Fête de la Miséricorde Divine
Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre)

 

 

 

 

 

  

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Le Père Jules Chevalier - Fondateur des Missionnaires du Sacré Coeur à Issoudun - Diocèse de Bourges

"Aimé soit partout le Sacré Cœur de Jésus"         Père Jules Chevalier

à 13 min 50 : le Père Jules Chevalier est vicaire à Saint-Martin d'Aubigny s/ Nère (18)

Le Curé d'Ars, avant sa mort, a béni son œuvre de fondateur
des Missionnaire du Sacré Coeur d'Issoudun (36)
à 14 min 39

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SacréCœur de Jésus.jpgLe culte du Cœur de Jésus : synthèse de toute la religion catholique




PortraitBernard Peyrous.jpgCongrès Adoration
Conférence aux Sanctuaires de Paray-Le-Monial 

Le 7.VII.2014 - Père Bernard Peyrous : Haurietis aquas in gaudio de fontibus Salvatoris « Vous puiserez de l’eau avec joie aux sources du salut » Jérémie 30,21. Citation reprise aux premiers mots de l'Encyclique de Pie XII, le 15 mai 1956. 

 

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Cœur de Jésus : Il a pris ma tête et l'a posée sur sa poitrine…

Jean Fouquet St Jean Cène (détail).jpg

Père Ottavio de Bertolis

Enseignement lors de la 4ème Session des Familles à Paray-le-Monial
Mercredi 20 août 2014

Retranscription réalisée par La Vaillante depuis l’enregistrement de Gloria.TV

 

 

 

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Jésus me désignait son Sacré Cœur entouré de la couronne d’épines : Nathalie Saracco

Un cœur qui écoute

NS6 GesteSCJésus.jpgÉmission présentée par Hubert de Torcy sur KTO.

Il reçoit Nathalie Saracco, réalisatrice de « La Mante Religieuse » pour sa vision du Sacré-Cœur.

Retranscription réalisée par La Vaillante d’après la vidéo de l’émission

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Prière d'Adoration du Bienheureux Charles de Foucauld

Charles de Foucauld Portrait photo.jpgPrière

         Saint Mathieu. 4,10. « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu »… C’est vous qui nous le dites, mon Seigneur et mon Dieu : c’est la première parole sortie de votre bouche qu’on trouve dans l’Évangile touchant la prière : c’est aussi le principal, le fond de nos prières : adorer : se mettre à vos pieds, sous vos pieds, comme un néant, comme une poussière (…lire la suite). 

 

 

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LE CŒUR ADMIRABLE DE LA TRÈS SACRÉE MÈRE DE DIEU par Jean Eudes

 
StJeanEudesVitrail.jpg

LE CŒUR ADMIRABLE DE LA TRÈS SACRÉE MÈRE DE DIEU

LIVRE DIXIÈME

CONTENANT LE SACRÉ CANTIQUE DU TRÈS SAINT CŒUR

 DE LA BIENHEUREUSE VIERGE, AVEC SON EXPLICATION. 

 

 

CHAPITRE I

--Excellence de ce Cantique.

 
 

         Les divines Écritures contiennent plusieurs saints Cantiques qui ont été faits par de saintes femmes, à savoir, par Marie, la sœur de Moïse et d'Aaron, par Débora, par Judith, et par Anne, mère du prophète Samuel, pour rendre grâces à Dieu de plusieurs faveurs extraordinaires de sa divine Bonté. Mais le plus saint et le plus digne de tous les Cantiques est le Magnificat de la très sacrée Mère de Dieu, tant à raison de la dignité et sainteté de celle qui l'a fait, que pour les grands et admirables mystères qui y sont compris; comme aussi pour les miracles que Dieu a opérés par ce Cantique. (…Lire la suite)

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Le Sacré Cœur à Manrèse : Jésus Eucharistie

IMG-20150427-00553.jpg         Voici mes notes du 27 avril 2015, soir de l’arrivée au Centre Manrèse, à Clamart, pour les 5 jours d’Initiation aux Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola. Après la lecture priée de ce passage de l’Ancien Testament, dans ma chambre.

Sacré Cœur de Jésus & Adoration Eucharistique

Livre de l’EXODE 3, 1-12
L’appel & l’envoi de Moïse

Lire l'article

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Saint Martin, perle des prêtres


LE  PLEXUS  SOLAIRE
&       LE  CŒUR
 

Buste-reliquaire St Martin.jpg         La petite boîte en verre enchâssée dans le buste-reliquaire se situe sous la croix pectorale de l’Évêque de Tours, à l’endroit même du plexus solaire.

         La poitrine est le siège du cœur et ce dernier rassemble toute la personne en son symbole. La croix pectorale du Christ est ici placée pour être au plus près du cœur de celui qui la porte.

(…lire la suite)

 

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Précurseur du culte du Sacré Cœur : Saint Jean Eudes

La France & le Sacré Cœur : 
Saint Jean Eudes — précurseur [1]
 

jean eudes, sacré cœur, la france, prêtre, adoration

         Saint Jean Eudes (1601-1680), prêtre normand, fut formé par le cardinal de Bérulle. Tout dévoué aux saints Cœurs de Jésus et Marie, il eut d’abord l’initiative d’une fête mariale pour honorer la source des états intérieurs de la Sainte Vierge. Il présentait son cœur, dans lequel Jésus vit et règne, comme le modèle de la vie chrétienne, la parfaite identification au Christ. Il disait d’ailleurs : « Le Cœur de Marie, c’est Jésus ».  

(…lire la suite) 

 

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Mon âme s'élance : Vidéo-prière au Sacré Cœur de Jésus en la Basilique Notre-Dame du Sacré Cœur d'Issoudun (36)

Au rythme de ma respiration
unie au Cœur de Jésus
s'élance cette prière d'adoration…

Jehanne Sandrine du SC & de la SE.jpg 

 

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Le manteau de saint Martin ou le Cœur de Dieu donné en partage


StMartin descend de son cheval.jpg« Comment faire pour que les urbains se sentent concernés par la question de la campagne ?* ». Commencer l’Adoration Saint Martin en ville pour la faire rayonner dans les campagnes.

         En ville, j’ai été touchée par les sdf, par la dignité humaine mise au ban de la société.

Les pauvres, ces étrangers, rendus étrangers par leur extrême misère sociale, se voient en rupture d’avec les autres, dangereusement isolés. Les sdf sont les premiers étrangers et pauvres à avoir besoin de la reconnaissance de leur dignité, de l’espace sacré qui est en eux et qui les garde profondément ancrés dans l’humanité. (…lire la suite)

 

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"L'amour nous rend apôtres de Jésus" st P-J. Eymard

P-J. Eymard Portrait 1.jpgSi la foi nous fait disciples de Jésus,
l’amour nous rend apôtres.

Saint Pierre-Julien Eymard

Citation du 3 mai (Sts Philippe et Jacques)
tirée de sa correspondance (CO 1273),
extraite de Une pensée par jour,
éditions Médiaspaul, 2010.


               Le disciple écoute son maître, il est docile à sa parole qu’il laisse pénétrer et œuvrer en lui. Il écoute et se délecte de l’enseignement de son doux maître. Son cœur s’ouvre à la Parole bienfaisante du Fils de Dieu, la Parole du Dieu fait homme descend en lui et transfigure son être. Car cette parole est remplie de l’Esprit de Jésus. C’est une source venue du Père qui s’échappe du Cœur de Jésus et rejaillit dans celui du disciple.

                 L’Esprit de Jésus est amour du Père pour toute créature. (...lire la suite)

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« Le cœur de Jésus est une fournaise où votre cœur doit aller s’enflammer… » st P-J. Eymard

P-J. Eymard Portrait 1.jpg« Le cœur de Jésus est une fournaise où votre cœur doit aller s’enflammer, et cette flamme doit s’étendre, elle doit s’alimenter par les œuvres de zèle, elle doit se propager. »

Saint Pierre-Julien Eymard (PA 2,1)
Citation du 27 juin
in Une pensée par jour avec Saint Pierre-Julien Eymard, Médiaspaul, 2010. 

Cette citation est extraite d’un enseignement intitulé L’adoration aux Sœurs de l'Adoration perpétuelle du Sacré-Cœur de Jésus, à Lyon, le 31 janvier 1861.

Voici l’ensemble de cet enseignement du Père Eymard — fondateur des Pères du Saint Sacrement, des Servantes du Saint Sacrement et de la branche laïque Agrégation du Saint Sacrement, aujourd'hui la Fraternité Eucharistique — d’après les notes prises par une des religieuses.

 

Instruction sur l'adoration

         Ô mes bonnes sœurs, estimez-vous bien heureuses d'être les Adoratrices du Cœur de Jésus. Je ne vous ai point oubliées, et je suis heureux de vous revoir, car, si nous sommes frères par le but comme chrétiens, nous le sommes plus encore par vocation. La garde royale est toujours heureuse de rencontrer un bataillon de la garde royale.

         C'est ainsi que vous devez vous considérer, en effet, mes sœurs, vous les épouses et les Adoratrices de Notre Seigneur Jésus-Christ ; vous êtes vraiment la garde royale du grand Roi. Vous devez donc tout rapporter à l'adoration comme à votre première fin; votre place est au pied des autels : là où le Seigneur habite, là sont aussi les anges, et les anges obéissent à sa voix, ils exécutent ses volontés ; aussi, devez-vous accomplir avec zèle la seconde fin de votre Institut qui est l'éducation de la jeunesse.

         Vous le savez, Jésus a dit : « Je suis venu apporter le feu sur la terre, et que désiré-je, sinon qu'il s'allume ? » [Lc 12,49]

         L'Eucharistie, voilà le feu ; mais il faut une flamme à un foyer, et cette flamme c'est le zèle pour le salut des âmes. Je crois sincèrement que tout Ordre ayant pour but l'adoration du saint Sacrement, ne sera jamais purement contemplatif, car alors il ne serait pas dans la plénitude de sa grâce. Si quelqu'un se présentait à moi pour entrer dans notre congrégation, et qu'il me dît : « Mon Père, je veux demeurer caché dans un coin », je lui répondrais : « Non, certes, si Dieu vous y met, je le veux bien, mais je ne vous y placerai pas de moi-même, parce que ce serait vous placer hors de votre vocation. » 

(…lire la suite)

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St P-J. Eymard & le cœur de Jésus : Cette flamme doit s’étendre, elle doit s’alimenter par les œuvres de zèle…

         À la lecture de la Grande Retraite de Rome du Père Eymard (25 janvier-30 mars 1865), qui est postérieure à cet enseignement-ci, nous voyons le saint être le premier à critiquer son zèle des œuvres extérieures. Car il s'est vu lui-même privé de l’intimité avec Notre Seigneur pris qu'il était dans le tourbillon de sa tache de fondateur tourné vers l’action et vers les autres, voyant ses temps de prière personnelle tout grignotés.

         Le bois pour entretenir la flamme est le don de soi-même. Ces ”œuvres de zèle” sont aussi le véhicule de l’amour reçu du cœur de Jésus. Quand on brûle de l’amour de Dieu, le mouvement du don de soi est impulsé et l’on en rayonne malgré soi, poussé vers l’extérieur à œuvrer pour le bien, à témoigner de cet amour. Le don de soi dans les œuvres de zèle est le bois dont le cœur de Jésus a besoin pour continuer à brûler à l’extérieur de lui-même, au sein de nos relations humaines et interpersonnelles. Ce bois, c’est nous. Dans le don de nous-mêmes nous acquiesçons à devenir ces bûches qui se consument dans la fournaise du cœur de Dieu.

St FX en extase église st Ignace.jpg         C’est un geste eucharistique… (…lire la suite)

 

 

 

 

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Le saint Sacrement, le Cœur de Jésus & la divine miséricorde selon Pauline Jaricot

Pauline Jaricot.jpg            « Ô Cœur adorable de Jésus ! vous êtes le principe de la divine Eucharistie, comme l’Eucharistie est elle-même le principe des autres sacrements. De la même manière que vous fûtes le siège de la vie temporelle de Jésus, ainsi vous êtes la source de mon existence sacramentelle. Avant que le sang précieux qui nous a rachetés, fût répandu, il recevait en vous la chaleur et le mouvement ; et depuis qu’il a coulé sur la croix, c’est par vous qu’il coule sur nos âmes, pour les purifier, pour les fortifier et les conserver dans la vie de la grâce. Je dis que c’est par vous que le sang de Jésus-Christ est répandu sur nos âmes, parce qu’il n’appartenait qu’à vous seul de concevoir un dessein d’amour assez généreux pour associer des hommes faibles et mortels à votre divin sacerdoce. (… lire la suite)

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Le sacrifice eucharistique du Père Jacques Hamel

Père Jacques Hamel.jpg         Tout ce jour, j’ai été sonnée.

     Dense journée hier. L’assassinat du Père Jacques Hamel.

          Aujourd’hui, en fin d’après-midi, j’ai eu besoin d’aller retrouver le Père Jerzy Popieluszko qui a une statue en haut du Parc saint Jean-Paul II, à Issy. J’y suis allée juste après le dîner. Comme j’ai appris qu’il a été tué à coups de hache et son corps morcelé jeté dans la Vistule, son martyre de prêtre (en 1984) rejoint celui du Père Hamel égorgé sur l’autel de Saint-Étienne du Rouvray.

         La veille de sa mort, c’était sa fête, la saint Jacques.

         Je suis sûre, dans la foi, comme par une intuition spirituelle, que ce prêtre immolé sur l’autel est un signe pour la France et les âmes de notre pays, en union avec le sacrifice parfait du Christ célébré durant la messe, ce sacrifice d’action de grâce, produira beaucoup de fruits, de conversion.


         J’ai eu l’image du dessin du vitrail du Songe de saint Martin. La Miséricorde Divine. La compassion de saint Martin de Tours pour la France, comme une image en réminiscence, flottant au milieu de cet état de méditation du choc que j’accusais aujourd’hui. Je me suis allongée sur mon lit au retour du petit déjeuner et aussi au retour du déjeuner. Puis, j’ai lu le gros ouvrage du jésuite de 1892 sur La France et le Sacré Cœur.

         Je ne peux pas m’empêcher de mettre tout cela en lien. Ce prêtre innocent, comme un autre agneau de Dieu immolé avec le Christ durant la messe, avec cette sauvagerie qui frappe l’imagination de tous, une violence qui n’a rien à envier à celle de la crucifixion, et cette prière qui ne manque pas de se lever, en France, en Pologne pour la paix dans le monde. C’est un témoignage de la présence du Christ, de Dieu, au sein de la pire barbarie. (…lire la suite)

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Marguerite-Marie Alacoque & le message du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial (1688)

Phrase Vosation Visitandines & Jésuites.jpg

Lettre LXXXIX

À la Mère de Saumaise, à Dijon

Vive † Jésus

Juillet 1688 

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            C’est donc pour obéir à mon Souverain, ma chère Mère, que je tâcherai, lorsqu’il me le permettra, de satisfaire en toute simplicité à la demande que vous nous faites sur la continuation de ses miséricordes et libéralités. Oh ! qu’elles sont grandes, puisque souvent elles ne me laissent d’autre expression sinon de dire : Misericordias Domini in æternum cantabo ! Car, hélas ! que pourrais-je dire autre chose, puisque je m’en trouve tellement remplie que je ne m’en puis exprimer. Je m’en vois environnée de toute part, et je m’y sens abîmée sans pouvoir en sortir. Il me semble être une petite goutte d’eau dans cet océan du Sacré Cœur, qui est un abîme de toutes sortes de biens, une source inépuisable de toutes sortes de délices, et plus on en prend, plus elle est abondante. C’est un trésor caché et infini qui ne demande qu’à se manifester à nous, à se répandre et distribuer pour enrichir notre pauvreté. Je le prise et l’aime plus que tous ses dons, grâces et bienfaits ; je lui laisse faire en moi, de moi et pour moi selon son bon plaisir, sans regarder que lui seul, qui vaut un million de fois plus que tout ce qui est hors de lui-même. Si vous ne m’obligiez de vous en dire quelque chose, je laisserais tout dans lui qui me met dans l’impuissance de m’exprimer qu’avec ceux qu’il lui plaît, dont vous êtes du nombre. (…Lire la suite)

 

 

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