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  • Une vie façonnée par l’Eucharistie : St Pierre-Julien Eymard & la Fraternité Eucharistique

     Eucharistie halo bleu.jpg
    Avec Marie

    La Vierge Marie,
    Mère de Jésus et Mère de l’Église,
    est le modèle irremplaçable
    de la vie eucharistique.

    Elle a partagé
    la vie des disciples
    en prière au Cénacle
    et en chemin sur les voies du monde.

     

    Comme elle,
    nous nous laissons guider par l’Esprit
    pour que, dociles à son action,
    nous contribuions efficacement
    à la venue du Royaume.

    À tel point que nous l’honorons et l’invoquons
    sous le titre de :
    Notre Dame du Saint-Sacrement”.



    fraternité eucharistique,eucharistie,adoration eucharistique,saint pierre-julien eymard,sandrine treuillard,vierge marie,religieux du saint-sacrementCh.II Une vie façonnée par l’Eucharistie
    n°11 Avec Marie
    du livret Projet de Vie de la Fraternité Eucharistique (pdf),
    branche laïque des religieux du Saint-Sacrement,
    à la suite de saint Pierre-Julien Eymard.

    La fête de Notre-Dame du Saint-Sacrement est le même jour que celle de Notre-Dame de Fatima, le 13 mai, le jour de la fondation de la Congrégation du Saint Sacrement étant le 13 mai 1856. C'est Marie qui a conduit st Pierre-Julien Eymard dans sa vocation eucharistique à fonder la Congrégation sss (Société du Saint Sacrement). Il a été mariste au préalable à cette fondation.

     

    JD Ingres La Vierge à l'hostie oval Louvre.jpg26 mars… Adoration de la très Sainte Vierge du Verbe Incarné. Voilà mon modèle, ma mère Marie ! première adoratrice du Verbe Incarné…
    1° Adoration d’humilité… devant le poids de tant de bonté et d’amour pour elle, pour tous les hommes.
    2° Le second acte… dut être naturellement un acte de joyeuse reconnaissance de son infinie et ineffable bonté pour les hommes…
    Le troisième acte… dut être un acte de dévouement, ecce ancilla Domini [i], l’offrande, le don d’elle-même de toute sa vie… heureuse de correspondre ainsi à son amour pour les hommes en son incarnation.
    Le quatrième acte… dut être un acte de compassion pour les pauvres pécheurs pour qui le Verbe de Dieu venait s’incarner par amour… J’ai fait à Notre-Seigneur une grande demande : celle de me donner la Très Sainte Vierge adoratrice comme ma vraie mère, de me faire part… de cet acte d’adoration continuelle pendant qu’elle portait le Verbe Incarné en son sein… ciel de vertus et d’amour… Je vais aujourd’hui faire toutes mes adorations d’un quart d’heure en union avec cette Mère des Adorateurs, cette Reine du Cénacle.

     

    [i] Voici la servante du Seigneur

     

    St Pierre-Julien Eymard malade.jpg26 mars 1865 – Retraite de Rome
    Saint Pierre-Julien Eymard

     

     

     

     

    La FRATERNITÉ EUCHARISTIQUE

    branche laïque de la spiritualité eymardienne
    Congrégation du Saint Sacrement

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    CHAPELLE CORPUS CHRISTI
    23 avenue de Friedland, 75008 Paris

     

             « De fait, autour de chaque famille religieuse… est présente une famille plus grande, la « famille charismatique », qui comprend… des chrétiens laïcs qui se sentent appelés, dans leur propre condition laïque, à participer à la même réalité charismatique. »  Pape François

    fraternité eucharistique,eucharistie,adoration eucharistique,saint pierre-julien eymard,sandrine treuillard,vierge marie,religieux du saint-sacrementLa Congrégation du Saint Sacrement fondée par saint Pierre-Julien Eymard, dont le corps repose ici, Chapelle Corpus Christi, rassemble les Pères du Saint Sacrement, ici présents, et les Servantes du Saint Sacrement, avenue de Cortambert, Paris 16ème. La branche laïque est représentée par ces « associés qui sont dans le monde » (st Pierre-Julien) au sein de la Fraternité eucharistique. Dans la sensibilité spirituelle de saint Pierre-Julien Eymard, tournée vers l’Eucharistie sous toutes ses formes : messe, communion, adoration, évangélisation contemporaine de nous-même et du monde… nous vous proposons de venir partager vos expériences, réflexions, idées… à la lecture du Projet de vie, ce petit livret qui rassemble tous les points de la vie associative des laïcs sss – Congrégation du Saint Sacrement.

    Par exemple, au second chapitre intitulé Une vie façonnée par l’Eucharistieau point n°7, nous lisons :

    « La célébration du Mémorial du Seigneur
    est au centre de notre vie personnelle,
    familiale et communautaire d’Agrégés (Associés).

    Elle est le point de départ
    de notre compréhension de l’Eucharistie
    et inspire notre prière et notre engagement.

    Nous participons activement et avec joie
    au banquet du Christ Ressuscité
    le jour du Seigneur, aux fêtes,
    et, selon les possibilités, même en semaine.

    Nous nourrissons notre foi
    à la table de la Parole de Dieu,
    en particulier à travers les Lectures
    que la liturgie offre pour chaque jour.

    Appelés à témoigner
    de la forme eucharistique de l’existence,
    par toute notre vie nous devenons
    les « adorateurs en Esprit et en Vérité
    que le Père cherche ».

    L’extrait suscite des réactions dans le groupe et nous échangeons, en compagnie des Pères Paul Mougin et André Guitton, nous appuyant aussi sur l’œuvre et la vie du fondateur de la Congrégation. Nous nous réunissons le 3ème mardi du mois de 13h à 14h, hormis durant les vacances scolaires.

     

    fraternité eucharistique,eucharistie,adoration eucharistique,saint pierre-julien eymard,sandrine treuillard,vierge marie,religieux du saint-sacrementVous êtes tous et chacun les bienvenus !

    La fraternité Eucharistique du 23 avenue de Friedland 75008 Paris.
    Contact : 06 12 70 05 61

     


    À télécharger, Pdf : 
    Dépliant de présentation de la Chapelle Corpus Christi & Fraternité Eucharistique,
    Communauté des Pères du Saint-Sacrement, 23 avenue de Friedland 75008 Paris

     

    ____________________________________________
    Image : Jean-Dominique Ingres Vierge à l'Hostie, (détail)
    1,13m x 1,13 m, 1854, inv20088, Paris, Musée d'Orsay
    Photo RMN / © Hervé Lewandowski

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  • Le Vœu National du Sacré Cœur de Montmartre, ste M-M. Alacoque

    Marguerite-Marie 2.jpgBasilique du Sacré-Cœur de Montmartre

    Inscription sur un pilier de la Basilique :

    Paray-le-Monial 1689

    Extrait de la lettre CIV de sainte Marguerite-Marie Alacoque :

     

     



    « Le Père Éternel voulant réparer les amertumes et angoisses que l'Adorable Cœur de son divin fils a ressenties parmi les humiliations et outrages de sa Passion veut un édifice où serait le tableau de ce divin Cœur pour y recevoir consécration et hommages. 
    »

     

     La construction de cet édifice demandé par Dieu à la France a été décidée par un vote de l'ASSEMBLÉE NATIONALE

    le 23 juillet 1873
    à la majorité de 244 voix.

     

    Vitrail Basilique du Sacré Cœur
    de Montmartre

     

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  • Désormais, la matrice chrétienne de notre pays ne fait plus autant l’objet d’un déni insolent

             Il y a deux ans et dix mois, La Vaillante relayait pour la première fois la parole de Tugdual Derville, analysant les grandes manifestations de 2013. Retrouvant ici ce même don de conscience positive des événements, voici ce texte qu’il publie dans son blog une semaine après les attentats du 13 novembre 2015.

     

    tugdual derville, la france, politique, foi, christianisme         Fluctuat nec mergitur : une maxime qu’on date du seizième siècle a émergé au lendemain des terribles attentats terroristes du 13 novembre 2015. Trois mots en forme de bouclier inscrits sur le blason d’une très vieille cité qui s’affirme insubmersible. Trois mots qui contrastent avec trois autres qui s’étaient imposés après les premiers massacres de janvier. Secoué, mais pas coulé ! La devise latine de Paris résonne aussi comme un pied de nez aux agresseurs. Mais nous sommes passés de la provocation à la vocation. De l’ironie à la vie. C’est elle qui continue, légère et grave. Les vivants le doivent aux victimes innocentes de ces tueries. Mort, où est ta victoire ?


    tugdual derville,la france,politique,foi,christianisme         Ce qui est vrai à l’échelon d’une personne éprouvée trouvant dans son passé les ressorts pour rebondir se vérifie pour les familles ou les communautés qui endurent une épreuve collective. Nous sommes en quête de sens. Voilà ce qu’expérimente aujourd’hui notre pays, par sa capitale où, du fait d’un système centralisateur, bat une bonne part du cœur de la France. Paris, qui n’en est pas à sa première blessure, se recueille pour se relever. A l’heure des cérémonies, l’on s’étonnerait à peine d’entendre une des têtes de l’exécutif évoquer la figure de sainte Geneviève, patronne de Paris et des gendarmes, qui sauva la ville d’autres barbares, en l’an 512 !

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             Embrasser la totalité de son Histoire, pour mesurer la valeur de son héritage, est bien plus consolateur et porteur de sens que l’appel incantatoire aux « valeurs de la République » qu’on exhibait jusqu’ici sans être en mesure de préciser leur contenu. Plus la blessure est profonde, plus il faut remonter loin, et haut. Et Dieu sait si, cette fois, la France est blessée ! Et le monde n’est pas indifférent comme l’atteste la diffusion mondiale d’un appel à la prière pour Paris, encore trois mots, cette fois d’Anglais, sous l’image stylisée de la vieille dame de fer qui veille sur la capitale…

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             Désormais, derrière le drapeau tricolore et l’hymne national, la référence à l’Histoire ne s’arrête donc pas à l’évocation d’un régime : ce sont toutes nos racines qui sont convoquées. Et parmi elles, la matrice chrétienne de notre pays ne fait plus autant l’objet d’un déni insolent. Qui prétend encore faire table rase de l’origine de notre nation en la faisant naître en 1789 ? L’Histoire est un tout. Et qui oserait refuser le recours à l’intériorité et à la prière dans les temps de grand deuil ? L’homme souffrant ne peut pas admettre qu’on le prive de son ressort spirituel.

             De ce point de vue, l’alarme sonne aussi comme un réveil. Dimanche 15 novembre 2015, une affluence inhabituelle a été observée dans les églises, tandis que de petites lumières brûlaient devant les lieux où des Français et des étrangers, de tous âges, de toutes conditions et de toutes religions, avaient rencontré la mort.

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             Milan Kundera s’étonnait : « La France est le seul pays au monde où l’on n’apprend pas à aimer la France… » Car, en maints endroits du monde, la France est encore attendue. Fallait-il une Marseillaise entonnée à Londres avec nos adversaires anglais, avant le coup d’envoi d’un match sportif à l’enjeu soudain dérisoire, pour nous en convaincre ?

             Quelque chose a donc changé. Depuis janvier, il n’est plus de bon ton d’afficher son mépris pour ceux de nos compatriotes qui s’engagent dans des métiers consacrés à notre sécurité…

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             Il est enfin possible d’éprouver, sans fausse pudeur, l’« amour sacré de la patrie », cette douce France, pays de cultures, où nous voulons vivre en paix.

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    Tugdual Derville

    publié le 20 novembre 2015
    in Le blog de Tugdual Derville

     

     

    Photographies :

    - Trois bougies aux couleurs françaises devant l'Ambassade de France à Lima, au Pérou, le 15 novembre 2015. AP

    - Recueillement devant Le Carillon près du Bataclan. Ian Landsom/EPA/LANDOV

    - Le Christ rédempteur de Rio de Janeiro illuminé au drapeau tricolore

    - Un militaire du plan Vigipirate devant la Tour Eiffel le 16 novembre 2015 à Paris - AFP JOEL SAGET

    - "Paix". Yann Levy

     

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  • Le Sacré Cœur à Manrèse : Du buisson ardent à Jésus Eucharistie

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             Voici mes notes du 27 avril 2015, soir de l’arrivée au Centre Manrèse, à Clamart, pour les 5 jours d’Initiation aux Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola. Après la lecture priée de ce passage de l’Ancien Testament, dans ma chambre.[i]



    [i] Voici la photo du Bienheureux Charles de Foucauld
    dans la salle portant son nom où l’initiation avait lieu,
    au Centre Manrèse de Clamart :

    IMG-20150501-00649.jpg

    IMG-20150501-00650.jpg 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Livre de l’EXODE 3, 1-12
    L’appel & l’envoi de Moïse

    3 Moïse faisait paître les brebis de son beau-père Jéthro, prêtre de Madian. Il mena son troupeau au-delà du désert et parvint jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu. 2 L’ange de l’Éternel lui apparu dans une flamme au milieu d’un buisson : Moïse aperçut un buisson qui était tout embrasé et qui, pourtant, ne se consumait pas. 3 Il se dit alors :

             - Je vais faire un détour pour aller regarder ce phénomène extraordinaire et voir pourquoi le buisson ne se consume pas.

             4 L’Éternel vit que Moïse faisait un détour pour aller voir et il l’appela du milieu du buisson :

             - Moïse, Moïse !

             - Je suis là, répondit Moïse.

             5 Dieu lui dit :

             - N’approche pas d’ici, enlève tes sandales, car le lieu où tu te tiens est un lieu sacré. 6 Puis il ajouta : Je suis le Dieu de tes ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.

             Alors Moïse se couvrit le visage car il avait peur de regarder Dieu.

             7 L’Éternel reprit :

             - J’ai vu la détresse de mon peuple en Égypte et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs. Oui, je sais ce qu’il souffre. 8 C’est pourquoi je suis venu pour le délivrer des Égyptiens, pour le faire sortir d’Égypte et le conduire vers un bon et vaste pays, un pays ruisselant de lait et de miel ; c’est celui qu’habitent les Cananéens, les Hittites, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens, et les Yebousiens. 9 À présent, les cris des Israélites sont parvenus jusqu’à moi et j’ai vu à quel point les Égyptiens les oppriment. 19 Va donc maintenant : je t’envoie vers le pharaon, pour que tu fasses sortir d’Égypte les Israélites, mon peuple.

             11 Moïse dit à Dieu :

             - Qui suis-je, moi, pour aller trouver le pharaon et pour faire sortir les Israélites d’Égypte ?

             12 - Je serai avec toi, lui répondit Dieu. Et voici le signe auquel on reconnaîtra que c’est moi qui t’ai envoyé : quand tu auras fait sortir le peuple hors d’Égypte, vous m’adorerez sur cette montagne-ci.

    (Bible du Semeur, 2000)

     

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                                             beauté des arbres

             Moi, je faisais une première promenade, découverte du parc du Centre Manrèse, dans le silence et la paix de ce printemps. Je fis le tour de la chapelle minuscule St Joseph avec tendresse. Puis, au détour d’un sentier, je vis plus haut, la statue de Jésus ouvrant les bras, son Sacré Cœur offert. [*]

             —>  O u i ,   j e   v i e n s   v e r s   t o i   J é s u s  !

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           Tu m’appelles comme le buisson ardent appela Moïse ! C’est ton Cœur ardent au milieu de ta poitrine qui m’accueille. Tu es plus qu’un ami, plus qu’un compagnon pour moi, tu es l’Époux.
     

    sacré cœur,adoration eucharistique,adoration,sandrine treuillard,foi,christianisme,eucharistie,centre manrèse         —> J’ai pris en photo cette statue, les détails : le calice, les 3 clous, le fouet, la couronne d’épines aux pieds de Jésus. Ses pieds transpercés. Ses mains ouvertes et transpercées. Sa poitrine ardente, le Cœur ouvert, une plaie tailladant la chair de ce Cœur offert, une flamme en sortant par le haut comme de la carotide. Un Cœur grenade ! Un Cœur si ardent qu’il est en similitude avec la charge, le potentiel que nous sentons à la vue d’une grenade prête à être dégoupillée ! Mais ce n’est pas une menace de mort que la grenade du Seigneur : son Cœur transpercé est une proposition ardente d’un amour infini, de la vie en abondance.

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             Je vis en cette figure de Jésus ressuscité ouvrant les bras offrant son ardent Sacré Cœur de Grenade, les instruments de la Passion à ses pieds, les plaies à ce Cœur et à ses quatre membres, mains et pieds, comme l’Adoration Eucharistique. Je vis cet ensemble de Jésus Sacré Cœur comme une immense hostie, le Saint Sacrement dans l’ostensoir. Au cœur du Saint Sacrement offert, exposé à notre adoration, est l’image spirituelle du Sacré Cœur de Jésus et de la Croix de sa Passion. Jésus au Sacré Cœur et portant les traces de sa Passion dans les 5 plaies et les instruments de son martyre à ses pieds de Ressuscité est la figure qui condense le sens de l’Eucharistie, du Saint Sacrement.

    IMG-20150427-00562.jpg         Alors j’ai pris les photos de cette statue et en détail. C’était comme un acte amoureux, une caresse et Jésus s’offrait à moi comme si je le dénudais du regard, du regard spirituel. Il me permit de faire cela, amoureusement, avec ce sentiment d’être favorisée d’une relation particulière avec Jésus au Sacré Cœur. C’était un moment comme un temps d’Adoration Eucharistique, au milieu des arbres. Et ce moment privilégié, comme Marie-Madeleine a dû en vivre avec son Christ, ce temps d’adoration eucharistique du Sacré Cœur de Jésus, du Christ Ressuscité après sa Passion, de son Cœur ardent de chair offert comme une grenade au monde que nous pourrions choisir de dégoupiller pour en faire jaillir le feu d’Amour divin, cette parfaite eucharistie du Seigneur me convoque et m’envoie en mission ! Qui est de dire, d’écrire ce que j’écris-là, ce soir, au coucher, pour le faire connaître aux autres, transmettre ces révélations du sens de l’Eucharistie de Jésus-Christ.

    IMG-20150427-00570.jpg         Ce mouvement de venir à Jésus, de s’élancer dans ses bras ouverts, de se blottir contre sa poitrine, de boire son Amour à son Sacré Cœur ardent, de voir les 5 plaies de son Cœur et de ses pieds et mains, de voir les instruments de sa Passion à ses pieds de Ressuscité qui avance vers nous les bras ouverts, Jésus, Porte du Ciel, Corps glorieux, Croix glorieuse vivante, Lumière de la Vie, ce mouvement comme une grande prière qui s’élève, qui s’élance dans ces bras, n’est-ce pas un mouvement d’adoration eucharistique ? Toute la Passion est contenue dans cette statue du Sacré Cœur de Jésus offert et Ressuscité. C’est une figure du sens profond du Saint Sacrement, de l’Eucharistie. Et cet élan est de l’ordre de la prière d’adoration eucharistique.

    sacré cœur,adoration eucharistique,adoration,sandrine treuillard,foi,christianisme,eucharistie,centre manrèse,la france         « Vas, dis-leur, toute ma tendresse pour eux » (Marthe Robin), me murmure ce Jésus-là. Dis-leur la grenade d’Amour à dégoupiller qu’est mon Cœur !

             C’est à cela que Dieu m’appelle et me convoque à aller en mission, révéler le sens de son Sacrifice saint d’Amour eucharistique. Avec les Pères du Saint-Sacrement à la suite de saint Pierre-Julien Eymard, la Chapelle Corpus Christi, la Fraternité eucharistique.[†] [‡]

                Et moi je signe Jehanne Sandrine du Sacré Cœur & de la Sainte Eucharistie 

    A M E N  

    Jehanne Sandrine du SC & de la SE.jpg 

     

     

     

     

     

     

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    La France & le Sacré Cœur
    L'Adoration Saint Martin



    [*] Il m’attire à Lui dans sa posture d’accueil, Corps Ressuscité, en Croix glorieuse.

    [†] 23 avenue de Friedland, Paris 8ème, métro Charles de Gaulle Étoile, où gît le corps de saint Pierre-Julien Eymard dans la châsse de son « saint ami » le Curé d’Ars.

    [‡] En ce jour où je mets en ligne ces pages, le 28 mai 2015, voici la Pensée du jour de saint Pierre-Julien EYMARD : « Le cœur de Jésus est vivant au très saint Sacrement. Il n’est vivant que là. Donc l’Eucharistie doit être le centre de notre culte d’adoration du Sacré Cœur. » (PO 6,12)

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  • L’adoration de l’étranger : Adoration Saint Martin

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                En cette fête de la saint Martin de Tours, approfondissons la notion d‘adoration suscitée par la lecture de l’Évangile du jour.

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (17, 11-19)

    En ce temps-là,
        Jésus, marchant vers Jérusalem,
    traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.
        Comme il entrait dans un village,
    dix lépreux vinrent à sa rencontre.
    Ils s’arrêtèrent à distance
        et lui crièrent :
    « Jésus, maître,
    prends pitié de nous. »
        À cette vue, Jésus leur dit :
    « Allez vous montrer aux prêtres. »

    En cours de route, ils furent purifiés.
        L’un d’eux, voyant qu’il était guéri,
    revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
        Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus
    en lui rendant grâce.
    Or, c’était un Samaritain.
        Alors Jésus prit la parole en disant :
    « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ?
    Les neuf autres, où sont-ils ?
        Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger
    pour revenir sur ses pas
    et rendre gloire à Dieu ! »
        Jésus lui dit :
    « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

     

                Jésus : « Allez vous montrer aux prêtres. »
    Ils furent purifiés en cours de route : c’est l’intention qui les a sauvés. Ils étaient tout tendus du désir d’être guéris. Leur foi les a sauvés.

                Seul le samaritain, l’étranger, revient se prosterner devant Jésus pour rendre grâce du miracle qu’Il a opéré sur et en lui. Les neuf autres semblent bien ingrats et indifférents. Peut-être ne partagent-ils pas la joie de leur maître, Jésus, qu’ils ne semblent pas reconnaître comme ce samaritain. Par ce miracle, le samaritain a connu Jésus et reconnu en son maître l’œuvre du Très-Haut.  

                Les neuf autres ne vont pas jusqu’au bout de leur vocation (l’appel que Dieu leur tend) : certes, nous sommes sauvés, mais si nous ne laissons pas circuler la joie, l’amour, la reconnaissance entre le Père et notre cœur, le salut n’est permis qu’incomplètement, ce n’est qu’une amorce de rédemption, sans la contemplation. La liberté que Dieu nous laisse, de Lui rendre grâce, de L’adorer pour ses bienfaits et la gratuité de sa miséricorde, qui n’est pas donnée selon notre mérite, cette liberté Dieu la respecte. C’est le cœur de sa pédagogie : il nous donne sans mesure, il attend notre réponse, ses entrailles s’émeuvent du désir de recevoir la réponse de notre amour au Sien, mais Il ne nous force en rien. Il nous rejoint là où nous en sommes avec Lui et saura nous attendre. 

                Si nous parvenons à nous laisser aimer par Dieu complètement, la joie ne manquera pas de déborder et le besoin de l’exprimer se traduira dans notre prière d’action de grâce et d’adoration. Dieu nous guérit, mais pas seulement en surface, pour la seule apparence (la lèpre se voit beaucoup, elle mange le corps et le visage). Non. Il nous guérit en profondeur : la rédemption est un grand nettoyage de tout notre être, qui, si l’on s’y prête totalement, si l’on s’abandonne à cet amour divin, nous transfigurera de l’intérieur dans sa Joie. Et nous pourrons alors le contempler, le voir face à face. Exulter en Lui.

                Cette Joie se traduira par la louange, l’action de grâce, l’adoration, la joyeuse célébration de renaître en Dieu, par Dieu, d’ainsi se sentir corps et âme fils et fille de Dieu, aussi proche de Jésus. Toute l’attitude du samaritain lépreux guéri déborde de joie, de reconnaissance. Cette joie l’a conduit jusqu’à la source de la vie, Jésus. Jésus, source de la miséricorde de Dieu mise à l’endroit de son cœur d’homme pour que nous venions y puiser notre joie et participer de sa Joie. La plus grande joie de Dieu est de nous y faire participer.

        « L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. »

     

     

    Jehanne Sandrine du SC & de la SE.jpg

     

    Jehanne Sandrine du Sacré Cœur & de la Sainte Eucharitie

     

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    Image : Couverture de la Revue Magnificat : La Charité de saint Martin, Gustave Moreau (1826-1898), collection particulière. © Artothek / La Collection.

     

     

     

     

     

     

     

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