Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Soumis depuis des décennies à une influence médiatique univoque, les Français n’ont pas pris la mesure du bouleversement anthropologique historique…

    Lien permanent

    Les principes fondateurs du Collectif pour l’Humanité Durable®  :

    « Dans le respect de chacun, le Collectif pour l’Humanité Durable rappelle que les fondements naturels, culturels et universels de l’être humain et de sa dignité intégrale reposent sur les principes suivants :

    - Le respect de la vie, de la conception à la mort naturelle, à chaque âge et quel que soit l’état de santé des personnes.
    - La promotion de la famille fondée sur le mariage durable entre un homme et une femme et le respect des droits familiaux de l’enfant.
    - Le respect de la liberté d’éducation des parents.
    - Le respect des libertés de conscience, de pensée et de religion. Tous ces principes sont protégés par la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 et garantis par leur libre expression publique dans notre pays.

    Du respect de ces principes fondateurs dépend l’Humanité durable : les droits fondamentaux de l’Homme, la stabilité de la Société et la pérennité de l’Humanité. Mais aussi les fondements de notre civilisation judéo-chrétienne.

    Or, depuis plusieurs décennies déjà ces principes se délitent, sous l’effet de décisions politiques contraires associées à une confiscation croissante du débat public.

    Le principe même de liberté d’expression sur le devenir de l’Homme est remis en cause en France, ce qui n’est pas acceptable pour notre démocratie, patrie des droits de l’Homme et du Citoyen.

    Aujourd’hui, le nouveau pouvoir a clairement marqué sa volonté de faire disparaître ces principes d’Humanité durable par les engagements programmatiques suivants du président de la République :
    n°21 : légalisation de l’euthanasie ;
    n°31 : légalisation du mariage et adoption d’enfants par les couples de même sexe ;
    n°46 : constitutionnalisation de la laïcité ;
    n°37, 39 et 40 des “40 engagements qui vont changer la vie des femmes” : promotion de la contraception anonyme pour mineurs ainsi que généralisation et gratuité totale de l’IVG.

    Soumis depuis des décennies à une influence médiatique univoque, les Français n’ont pas pris la mesure du bouleversement anthropologique historique qu’ils réaliseront pour notre pays et notre prochain, dès la nouvelle Assemblée élue les 10 et 17 juin 2012.

    C’est pourquoi le Collectif pour l’Humanité Durable lance aujourd’hui son action dans le but déterminé d’empêcher l’adoption de ces lois. Il agira en fonction du calendrier gouvernemental et législatif :
    - en affichant sa volonté d’ouverture et d’unité avec tous les autres mouvements et associations œuvrant déjà en ce sens ;
    - en envoyant des hommes et des femmes volontaires au cœur des medias et de la sphère politique pour mobiliser l’opinion, influencer leurs relais et éclairer les élus politiques ;
    - en demandant un vaste dialogue sociétal pour faire prendre conscience à l’esprit public de la gravité des enjeux vitaux et familiaux.

    La première de ces lois concerne à l’automne 2012 la remise en cause du mariage civil et de la filiation humaine avec la décision du gouvernement de « mettre en œuvre l’engagement n°31 du président de la République d’ouvrir le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels » (Communiqué du premier Ministre pour la Journée mondiale contre l’Homophobie du jeudi 17 mai 2012). »

    27 mai 2012, http://pourlhumanitedurable.com/

  • C’est pour l’homme que la société doit être gouvernée

    Lien permanent

    « Un grand mouvement réveille la France depuis plus de six mois, avec la perspective de la mobilisation du dimanche 24 mars. Marqué par l’unité et la diversité, il est observé avec surprise dans toute l’Europe et au-delà. Les manifestations de masse de l’automne 2012 et du 13 janvier 2013, l’énorme bouillonnement des réseaux sociaux et la multiplication des réunions publiques et des échanges ont de quoi surprendre même leurs organisateurs. Ce mouvement est historique. Il traduit à nos yeux un questionnement massif, en rupture avec la pensée dominante :       que sommes-nous en train de faire de l’humanité ?

    Cette remise en cause s’est cristallisée autour du projet de loi dit du « mariage pour tous ». Mais il ne faut pas se leurrer : ce qui s’exprime désormais dans ce mouvement dépasse l’opposition à une loi ; il s’agit d’une revendication plus profonde, radicale. Elle concerne le sort de l’être humain dans la société contemporaine. Est-il un simple matériau, objet d’expérimentations techniques, sociales, économiques ou médicales ? Ou bien est-il la mesure de toute chose à laquelle s’ordonne et pour laquelle doit s’organiser la société ?

    Dès lors que l’homme n’est qu’un matériau, il est utilisé au nom de l’amélioration de la performance économique ou biologique pourvu que cela comble certains désirs ; le Parlement légifère sur la nature humaine au gré de groupes d’intérêts ou de théories qu’on nommera « sens de l’Histoire » ; les entreprises considèrent l’être humain comme une variable d’ajustement de l’efficacité ; les politiques environnementales en viennent à protéger la nature au détriment de l’homme. Le voilà soumis à la technologie, à ses rythmes et ses exigences, au mépris de sa dignité et de sa liberté. Alors que le mot « humanisme » est dans tous les discours, c’est aujourd’hui la nature de l’homme qui est attaquée.

    En s’emparant de la question du mariage et de l’engendrement, les manifestants ont affirmé que la personne humaine est la mesure de toutes choses. Y compris aux stades les plus vulnérables de son existence. Car l’humanité ne saurait être un problème à dépasser : c’est une espérance à accomplir. C’est pour l’homme que la société doit être gouvernée. Il est à nos yeux significatif que le projet de loi qui a fait naître pareille résistance soit marqué par la volonté de toute-puissance de ses promoteurs, à la fois sur le fond – le déni de la réalité de l’altérité homme-femme, du mariage et de l’engendrement – et sur la forme : le refus du véritable débat, jusqu’au rejet de la plus vaste des pétitions jamais enregistrées. Nos modes de coordination démocratique se révèlent donc incapables de prendre en compte des signaux majeurs, qui témoignent pourtant des préoc­cu­pa­tions existentielles d’un grand nombre de citoyens. Pire, la puissance publique est elle-même mobilisée au service d’un projet de dénaturation de la vie humaine.

    Il y a près d’un demi-siècle, l’écologie a émergé comme l’alternative au tout économique et à la mécanisation effrénée. Elle a donné l’espoir d’une société différente, plus respectueuse de la nature. Mais le statut de l’homme dans cette écologie est resté ambigu : en France, sa traduction politique a pu prendre des positions bioéthiques incohérentes. En raison des liens profonds et originels entre la vie humaine et cette nature, nous croyons toujours que la réconciliation entre la société contemporaine et la nature reste possible.

    Le temps est venu de construire tous ensemble un grand courant d’écologie humaine. Nous sommes devant une responsabilité historique vis-à-vis de nos contemporains comme des générations futures. Il s’agit de reconnaître que l’essence de l’homme et son humanité constituent un précieux patrimoine intergénérationnel. Accueillir ce patrimoine avec émerveillement, en prendre soin et le transmettre fait partie intégrante de l’écologie humaine. Métapolitique, comme le fut l’écologie environnementale à son émergence, elle est appelée à être prise en compte dans toutes les sphères de la société, à commencer par les partis politiques. Elle offre une alternative durable à la tenaille libérale-libertaire où l’humanité est broyée.

    L’homme est la seule mesure ! C’est pour lui que nous appelons aujourd’hui à la tenue des Assises de l’écologie humaine. Elles seront ouvertes à tous les citoyens qui affirment que le progrès de la technique, de l’économie, de la bioéthique ou des politiques environnementales doivent avoir pour seule justification le service de tout l’homme et de tous les hommes. »

    Pour en savoir plus, consultez le site http://www.ecologiehumaine.eu/

     

     

    Tugdual Derville, Pierre-Yves Gomez, Gilles Hériard Dubreuil

    Tribune collective de Tugdual Derville, fondateur de « À Bras Ouverts », délégué général d’Alliance Vita - Pierre-Yves Gomez, économiste, directeur de l’Institut français de gouvernement des entreprises/EM Lyon - Gilles Hériard Dubreuil, spécialiste de la gouvernance des risques technologiques, président du Fonds pour la culture démocratique.
    Publié dans le journal La Croix, le 21 mars 2013 

     

  • Acceptons nos limites au lieu d’imposer à tous une loi qui ne comblera en rien notre impossibilité à procréer

    Lien permanent

    Lettre ouverte de Jean-Marc Veyron-la-Croix, Maire de Chasselas, à Jean-Luc Roméro

    Maire et homosexuel, je suis surpris par vos propos voulant mettre tous les homos dans le même sac :

    Oui il y a des homos contre le mariage gay et qui osent le dire (www.homovox.com) et ce ne sont pas des acteurs et ils ne sont pas manipulés !

    Oui il y a des homos contre le mariage gay et qui n’osent pas le dire pour x raisons hélas !

    Oui la majorité des homos n'a que faire de cette loi : la plupart ne sont ni pacsés ni en couple et sans enfants: ils veulent juste qu’on les laisse en paix !

    Oui il y a des militants pros qui veulent de ce projet juste pour l'égalité et qui n'ont aucune intention de se marier ni d'avoir des enfants: soit 2000 mariages par an d'après l'inter-LGBT pour 4 millions d'homos ça fait beaucoup de bruit pour rien.

    Oui l’État doit protéger les situations précaires : enfants de familles homoparentales et conjoints du même sexe.

    Cessez de voir la communauté homosexuelle comme vous la voyez : d'ailleurs elle n'existe pas plus qu’il existe une communauté hétérosexuelle : ces personnes ont milles facettes, et ils existent d'autres homos que le microcosme parisien et sa pensée unique !

    La souffrance homosexuelle, la blessure homosexuelle ou les limites de l’homosexualité ne sont en aucun cas une raison pour changer les bases d'une civilisation ou priver un enfant d’une partie de sa filiation et de l’affection d’un père ou d’une mère !

    Acceptons nos limites au lieu d’imposer à tous une loi qui ne comblera en rien notre impossibilité à procréer !

    Et condamnons avec force et détermination ceux qui jettent leurs enfants à la rue car homosexuels, battons-nous pour que les 80 pays où l’homosexualité reste un délit ou un crime abandonnent leurs lois abjectes !

    Que vous soyez pour le mariage est une chose et je le respecte, mais que vous vous vouliez imposer vos idées à l’ensemble des homosexuels est indigne, intolérant et antidémocratique !

    Bien à vous,

    Jean-Marc VEYRON la CROIX

    9 avril 2013
    http://www.mairespourlenfance.fr/